Deux hommes sont décédées dans des circonstances semblables à la Chute-Montmorency à Québec. Ils sont décédés respectivement des suites d’un traumatisme craniocérébral suivi d’une noyade et des suites d’un polytraumatisme, tous deux causés par une chute volontaire dans le vide. Ces gestes sont survenus dans un contexte de détresse psychologique et de troubles de santé mentale chroniques. Les circonstances entourant les décès soulèvent des questions quant à l’accessibilité et la sécurisation des lieux sensibles utilisés à des fins suicidaires.
[R-1] exerce le leadership fort et déterminé afin de réunir l’ensemble des acteurs concernés pour une concertation efficace, notamment le ministère des Transports et de la Mobilité durable, la Ville de Québec, le Service de police de la Ville de Québec, la Sûreté du Québec de la MRC de la Côte-de-Beaupré ainsi que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale. Ensemble, ils devront œuvrer en synergie afin d’élaborer, d’ici la fin de 2025, une vision exhaustive, cohérente et durable qui répondra de manière concrète aux défis spécifiques que pose la problématique du suicide sur le site de la Chute-Montmorency;
[R-2] élabore un plan d’action détaillé et robuste portant sur la prévention et la gestion des comportements suicidaires au site de la Chute-Montmorency. Ce plan devra inclure, en particulier, la mise en œuvre de mesures permanentes et structurées visant à empêcher la récurrence de tels actes. L’objectif est de créer un cadre préventif solide qui assure la protection durable des personnes et qui puisse être adapté au fil du temps en fonction des évolutions contextuelles et des besoins identifiés;
[R-3] prenne les mesures nécessaires afin de réaliser le plan d’action établi soit : structurer le projet, organiser les tâches à accomplir, déterminer les responsabilités, établir un calendrier précis et prévoir l’allocation des ressources nécessaires.