Une femme est décédée de complications médicales apparues après un traumatisme craniocérébral léger à la suite d’une chute dans un CHSLD de Québec. Elle présentait de multiples comorbidités, dont un trouble neurocognitif sévère, une maladie coronarienne et de l’ostéoporose. Les circonstances entourant le décès soulèvent des questions quant à l’évaluation médicale après une chute et à l’usage des narcotiques en hébergement.
[R-1] s’assure que le médecin responsable ou le chef de service médical du CHSLD St-Jean-Eudes, révise la qualité de la prise en charge et des soins médicaux offerts à la personne décédée à la suite de sa chute survenue le 21 décembre 2024 et, le cas échéant, mette en œuvre les mesures nécessaires afin d’améliorer la qualité de la prise en charge clinique dans des circonstances similaires, tel que le prévoit l’article 81 du Règlement sur l’organisation et l’administration des établissements;
[R-2] s’assure que les membres de l’équipe clinique responsable de l’administration des narcotiques au CHSLD St-Jean-Eudes, qu’ils soient administrés per os ou autrement, cessent toute ordonnance demeurée inutilisée pendant plus de 90 jours, sauf en présence d’une justification clinique clairement documentée au dossier;
[R-3] révise la qualité de la prise en charge et des soins infirmiers dispensés à la personne décédée à la suite de sa chute du 21 décembre 2024 et, le cas échéant, mette en place les mesures appropriées en vue d’améliorer la qualité de la prise en charge des résidents en pareilles circonstances.
[R-4] rappelle auprès de ses membres que les obligations du médecin sont les mêmes, quel que soit le mode de consultation, notamment l’obligation de compléter sa démarche par un examen clinique et d’assurer le suivi requis par l’état d’un patient, incluant les soins en CHSLD;
[R-5] rappelle auprès de ses membres que la prise en charge d’un patient en CHSLD doit se faire auprès du patient ou de son mandataire.