Une femme est décédée des suites d'un syndrome coronarien aigu dans un hôpital en Outaouais. Elle présentait des antécédents médicaux significatifs, dont un triple pontage aortocoronarien, de l'hypertension artérielle, de la dyslipidémie et une insuffisance rénale chronique. Les circonstances entourant le décès, notamment la surveillance nocturne et l'absence de directives claires concernant la réanimation, soulèvent des questions quant à la rigueur des tournées de nuit et la nécessité de débuter les manœuvres de réanimation en l'absence de directives au dossier des patients.
[R-1] s’assure que les tournées de nuit effectuées par le personnel soient faites de façon plus rigoureuse en termes de fréquence surtout si un nouveau symptôme a été détecté et donne lieu à une évaluation objective afin de déterminer la condition réelle des patients en pareilles circonstances;
[R-2] rappelle au personnel qu’en l’absence de directives au dossier d’un patient, les manœuvres de réanimation doivent être débutées lors d’un arrêt cardiaque jusqu’à ce que le médecin de garde soit rejoint ou que l’urgentologue se présente au chevet.