Un homme est décédé à Gatineau des suites d'une hémorragie cérébrale secondaire à un traumatisme craniocérébral sévère. Un appel a été placé par un voisin qui constatait que l'état de la personne décédée s’est détérioré après une chute ayant entraîné un impact crânien, suivi de symptômes de confusion. Un transport ambulancier initialement demandé a été annulé par un policier, qui avait conclu à une perte d’autonomie plutôt qu’à une urgence médicale. Les circonstances entourant le décès soulèvent des préoccupations quant à la coordination entre les services d’urgence, la prise de décisions des policiers en matière de santé et la nécessité d’une formation adaptée sur les traumatismes crâniens.
[R-1] rédige une directive opérationnelle afin de préciser les situations pour lesquelles un policier peut annuler le transport ambulancier demandé par un tiers;
[R-2] donne une formation de base à ses policiers portant sur un rappel des impacts des traumatismes crâniens notamment chez une population âgée afin de mieux les outiller à cerner le type d’intervention requis
[R-3] s’assure que les ambulanciers valident un refus de traitement du patient en cas d’annulation par un policier sur refus du patient d’être transporté vers un hôpital pour une condition clinique médicale.
Appliquée par le Centre de coordination de santé de l'Outaouais